
L’oubli
La nuit me pénètre
le soleil n’est plus un hortensia
sa chevelure se décolore entre mes doigts.
Comme si personne …
Mon cœur est en jachères
et le paysage est en miettes
les prés hier magnifiques
sont peints de fins tourments
que le lac endormi
recouvre d’un voile d’argent.
… ne m’attendait plus …
Mon âme est en morceaux
le vent me perce à l’endroit de ma vie
les sons se perdent dans l’espace
et mon corps froid se replie
dans les draps mystérieux du rêve.
… nulle part.
Que la vie est étroite !
Jean-François Sabourin
poème extrait du livre :
« Paroles d’ombre et de lumière »
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