Mourir pour Kaboul
Le cœur de la montagne
tremble
dans un tourbillon incessant
de pluies de cendres.
De grands oiseaux d’acier
sèment
la mort et la terreur
la mort et la terreur
dans les villages un à un désertés.
Dans les replis des crêtes
les paroles sont brèves
recouvertes
des échos d’armes meurtrières.
Douleurs innombrables
milliards de dollars
vent de brouillard
morts orientales.
Le tonnerre crépite dans le ciel
les regards éperdus
résistent et tentent de fuir.
De camp en camp
la mort rôde et s’installe
chaque fois davantage.
Le sang coule jour et nuit
un sang d’encre
sur des lèvres tremblantes.
Volcans de chair
terribles destins
messagers de guerre
armées d’assassins.
Dans le ciel de Kaboul
le printemps s’est tu
les hirondelles ne volent plus !
Jean-François Sabourin
poème extrait du livre :
« Paroles d’ombre et de lumière »
Jean-François Sabourin
poème extrait du livre :
« Paroles d’ombre et de lumière »
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