La germination de la terre
Ceux
qui n'ont exploré
ni les mers ni le ciel.
qui n'ont exploré
ni les mers ni le ciel.
Ceux
sans qui la terre ne serait pas terre
mais gibbosité d'autant plus malfaisante
que la terre est déserte.
sans qui la terre ne serait pas terre
mais gibbosité d'autant plus malfaisante
que la terre est déserte.
Ceux
qui ont su dompter la lumière
et mûri la source fraîche
ignorants des surfaces
saisies à l'essence de toutes choses
ceux là s'abandonnent
sous les efforts immenses
de leurs articulations rebelles
aux vertus ancestrales.
qui ont su dompter la lumière
et mûri la source fraîche
ignorants des surfaces
saisies à l'essence de toutes choses
ceux là s'abandonnent
sous les efforts immenses
de leurs articulations rebelles
aux vertus ancestrales.
Leur négritude n'est pas morte
elle plonge dans la chair rouge du sol
étincelle du feu sacré du monde
en la germination d'une terre ronde.
elle plonge dans la chair rouge du sol
étincelle du feu sacré du monde
en la germination d'une terre ronde.
Poème extrait de "Coeurs d'Afrique"
7 commentaires:
Cher Monsieur Jean-Francois,
Je m'appelle Joseph-Marie M'Bourke et je suis professeur de la langue Wolof et de francais a Yaounde. Vous savez, j'ai lu tous vos poemes dans votre recueil intitule "Coeurs d'Afrique" et je dois vous dire que votre ecrit c'est pas vrai la. Oui, vous etes menteur, cher Monsieur Jean-Francois! Ca se voit tout de suit que vous ne connaissez rien a l'Afrique la et que votre coeur a vous il est pas d'Afrique. Vous nous presentez comme des sauvages qui souffrent la, mais c'est vos politiques qui nous ont mis dans la merde la avec les esclaves et le sucre et le coton et tout. Moi je vais vous dire nous les peuples africain on est fiers mais on est libre. On n'a pas besoin du Blanc sur notre terre natale. Vous savez Monsieur, on a beaucoup des poetes mieux que vous. Vous nous depasserez pas jamais parce que notre histoire c'est ne pas la souffrance comme vous dites si bien, mais c'est la Dignite, si vous savez de quoi s'agit-il. Alors je vous le dis de tout mon coeur Noir Monsieur Jean-Francois, arretez vos conneries la. Je lis "Avaler la poussiere dans une faim de racines" je lis "une vie etranglee entre sa couche et le puits" c'est quoi ca la, Monsieur Jean-Francois? Avec tout mon entier respect pour l'homme de lettre francais. Allez Salam'alikum.
JMMB
Bonjour,
Je m'appelle Helene Nelat, je suis africaniste, specialiste de la langue Wolof et de Hausa. J'ai vecu sept ans en Afrique, mon mari est un refugie politique du Zimbabwe, il est aussi un homme de lettres. Alors après avoir lu le commentaire de M. M'Birke publie ci-dessus, je me suis plonge dans la lecture des poemes de M. Sabourin. Je dois dire que, malgre le style un peu rude du commentaire de M. M'Bourke (fait pardonnable car ce Monsieur n'est pas francais), je dois avouer que les poemes sont trompeurs, comme le dit M. M'Bourke non sans raison. Votre Afrique, M. Sabourin, est un continent bien souffrant, pour ne pas dire masochiste, alors que NOTRE Afrique c'est un univers eblouissant se bagnant dans la prosperite spirituelle, c'est une Afrique des Africains, M. Sabourin! Votre francais est du reste un peu tordu, artificiel, aveugle. Si j'etais votre institutrice, je vous donnerais 12/2O, et encore en etant dans de bonne humeur. Bref, n'ecrivez plus de poemes, restez concentre sur la prose.
Bien amicalement,
Helene
Cher Jean-Francois,
J'ai feuillete ton blog tout a l'heure, j'ai vu les commentaires recents. Terrible, terrible ! Les africanistes professionnels ne comprennent pas grand chose a l'ecriture, mais tu sais, moi aussi je pense que tes poemes souffrent un peu de par leur qualite. Desolee, j'ai hesite a t'en parler avant. Mais bon, personne n'est sans defaut...
Bien a toi,
Eveline
Bonjour a tous!
Je m'appelle Charlotte et je suis bibliothecaire a la Chaume. Une de mes amies m'a indiquee ce blog, tres interessant mais pas facile quand même de suivre ces debats (beaucoup d'idees sont evoquees)! Quant a moi, j'ai lu les poemes de Jean-Francois Sabourin, ils me plaisent enormement. Je dois vous dire, cher Jean-Francois Saburin, qu'en tant que femme, de plus femme souffrante - je ne vous recante pas mes petites histoire d'amour, belles comme des poemes en liberte, tristes parfois, bref, je me retrouve completement dans votre ecriture. En lisant certains d'entre eux, cher Jean-Francois Saburine, je me sens comme a l'abri de votre plume, de la plume qui ecrit, qui respire et qui souffle, et en meme temps c'est la plume qui souffre. Et moi, je pleure...
Fidelement,
Charlotte
He ben, ca chauffe la haut ! Moi je n'ai pas lu les "poemes en liberte", je m'en fiche... La poesie, a quoi ca sert ? Jean-Francois Sabourin, c'est quoi son metier a lui ? Poete c'est pas un metier. Moi je travaille a la Criee, je suis poissonnier c'est comme ca j'ai appris par ma femme que les Sables avaient leur poete, ha ha c'est la meilleure !... En tout cas venez acheter mon poisson je vous ferai un prix. Frank
Bonjour Monsieur le poete !
J'habite aux Sables d'Olonne et je m'appelle Marcelle. Comme vous - pardonnez moi pour une telle comparaison qui peut vous paraitre frivole - je suis ecrivain, auteur d'un petit roman base sur, comme on dit, l'histoire vraie de mes deux chiens: Victor et Valantin. Ils sont doux comme tout avec leurs beaux yeux (un peu africains, vous savez, noirs...) Et vous savez, des ma decouverte de votre ecriture, j'ai pris une petite habitude: je lis vos poemes a Victor et Valentin pour qu'ils s'endorment mieux... En lisant, il m'arrive d'attendre de temps en temps un petit hrrrrr..., c'est bien sur Victor qui fait son dodo. Quant a Valentin, il fait ses ouaf ouaf puis il s'allonge a cote de Victor et il pete, pardonnez-moi ce detail.En petant il ecoute quand même ! Et ensuite... Silence... Je lis vos poemes a mi-voix, et comme des petites fleches massaies ils percent le silence de la nuit et je les vois presque se planter dans la soyeuse fourrure de mes chiens si doux, si mignons, si attentifs. Je vous remercie, cher Jean-Francois Sabourin pour votre plume infatigable comme le soleil et rond comme la Terre. Ne lisez pas ces mechants commentaires, n'ecoutez pas leurs voix. Ils sont nuls. Nous sommes avec vous.
Marcelle, Victor et Valentin
Cher Jean-Francois,
C'est Charlotte, la bibliothecaire de la Chaume. Je vous souhaite une excellente année, une superbe année pleine de nouveaux poemes en liberte, jamais en cage, comme notre bibliothèque. Oui, c'est une petite cage ou la seule lumiere pour moi, depuis quelque temps, c'est votre plume, vecteur de l'ecriture. Vous savez, cette nuit du nouvel an j'etais un peu triste, tres triste même en sachant que vous etes si loin, mon cher Poete. N'ignorez pas une petite lectrice comme moi, je vous en prie... Je pleure.
Fidelement,
C
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