La belleLe temps adorait la belle
mais la belle ne le savait pas
qu'importe comment elle s'appelait
le temps guettait en bas.
mais la belle ne le savait pas
qu'importe comment elle s'appelait
le temps guettait en bas.
Et tout le temps
on disait d'elle
fou qui fait le délicat
tantôt elle s'en ira.
on disait d'elle
fou qui fait le délicat
tantôt elle s'en ira.
Lequel plus que l'autre
eut le plus triste grabat
tombe qui mourra
quand l'aube cruelle viendra.
eut le plus triste grabat
tombe qui mourra
quand l'aube cruelle viendra.
Répétant le nom de celle
qui n'y croyait pas
deux sanglots firent un seul glas
passant de vie à trépas.
qui n'y croyait pas
deux sanglots firent un seul glas
passant de vie à trépas.
Et leur sang rouge ruissela
même couleur, même éclat
à la terre il se mêla
tant elle l'aima.
même couleur, même éclat
à la terre il se mêla
tant elle l'aima.
1 commentaire:
Au regard de ce regard...quelques mots.
Des textes magnifiques, toujours magnifiques. Très heureuse de vous lire.
Amicalement,
Nathalie
Des yeux d’aurores rouges
Des perles, des ombres et des neiges
Du coin de l’infini
Supplique
D’eau, de vent et de pierre
Le pas des solitudes
Les eaux murmurent et marchent
Au bras des ombres sentinelles
Les vents
Les eaux
Les pierres
Les mains de chapelets en prière
Dessus la plaie et le signe sur le front
Des cathédrales écarlates
Résonnent le glas
Stigmates infrarouges
Dans la nuit qui se vide
Ni ici ni là
Saignée de vie et de rêves émaillés
A la croisée du fer
J’entends battre la lumière
Au creux d’un cœur en ébat
A l’angle vif du trépas
Mes yeux sont rouges
Du pillage des vœux
Dans le rein des fleurs
Un ruban de paix
Souverain au cou coupé d’une aile blanche.
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